Les Terres Indécises



- Le monde indécis -
Les Terres Indécises sont un peu particulières niveau logique... Elles ne le sont pas en fait, logiques je veux dire. Enfin si. Sûrement, d'un certain point de vue... forcément, sinon elle ne serait pas là, après tout.

Pour commencer, imaginez un monde rond. Un monde rond, mais creux. Un monde creux, mais dont les continents sont éparpillés dans le ciel et forme comme un anneau irrégulier, craquelé et rugueux. Des continents qui flottent dans l'éther comme des éponges dans un bain. Un bain moussant évidemment au regard du nombre conséquent de nuages qui agrémentent les cieux des terres indécises.

Au centre de ce monde, un soleil. Un petit soleil. Pas tout à fait un soleil d'ailleurs, puisqu'il s'agit du dieu Ardent. Qui se trouve être le dieu de la lumière, ce qui tombe bien. Autour de ce soleil, pardon, autour du dieu Ardent, tourne une lune. Enfin une lune. Une espèce de gros amas rocheux pas vraiment du genre à inspiré les poètes. On l'appelle Grosse Patate. Parce qu’elle ressemble à une grosse patate... Ce n’est pas original certes, mais c'est vrai.
Parlons de la gravité... qui contrairement à l'évidence, c'est emmêlé les pinceaux. La gravité est inversée, elle pousse vers l'extérieur. C'est-à-dire du centre, le soleil quoi, vers le bord du monde. Ne vous inquiétez pas, c'est normal... faut se faire à l'idée c'est tout.

On récapitule : Un monde creux. Des continents installés en anneau et qui flottent dans le ciel. Des nuages énormes qui englobent tout ça. Un soleil de la taille d'un lutin très très brillant au centre et qui est un dieu, nommé Ardent. Une grosse masse de roche qui tourne autour et qu'on nomme Grosse Patate.

Ah oui... les habitants de ce monde vivent dans la partie intérieure des continents. Eh oui, le soleil est au centre et la gravité est inversé alors ça n'aurait pas de sens de vivre sur l'extérieur... faut rester rationnel quand même.

… Voilà une description sommaire des Terres Indécises.
Parlons un peu du temps. Pas du temps genre celui qui passe... plutôt du temps dont on est fait l'Histoire, avec un gros H. La grosse Histoire bien grasse, celle des vainqueurs. La seule, la vraie, celle qu'on enseigne dans les écoles. La seule qui mérite d'être racontée, parait-il.
Les Terres Indécises entrent actuellement dans l’ère de la mécanique. Un temps nouveau où les rouages, les ressorts et les autres bidules prennent une place de plus en plus prégnante dans les sociétés dites civilisées. C'est aussi une période de grande découverte...

Il y a environ 25 ans, un jeune capitaine plein de fougue a découvert une nouvelle route maritime... Hum, une petite pause s'impose. Par maritime, il ne faut pas entendre : par voix de mer. En fait, c'est par voix de ciel, mais maritime ça sonne mieux et puis tout le monde comprend qu'on parle de bateau... Sauf que là, on parle de bateau volant. Enfin bref.
Le capitaine Juran de Biesmont a découvert le Nouveau Monde. Qui est sur le même que l'ancien, c'est juste qu'on l'avait pas encore trouvé. Des nouveaux continents quoi... ne faites pas semblant de ne pas comprendre.
Du coup, toute cette découverte fortuite et inattendue a entraîné des conflits politiques... vous vous en doutez bien. Des princes, des compagnies marchandes et des clans ont considéré que ces nouvelles terres étaient à eux. Et le partage fut dur. D'ailleurs, à bien y regarder, le partage est toujours en pourparler...

C'est donc dans une période exaltante, passionnée et truculente que... Oui, truculente c'est pas super, mais je trouvais le mot marrant. Enfin bref, vos aventures commencent au dix-septième siècle après le Grand Chamboulement. Période des capitaines chevronnés, des explorateurs intrépides et des pirates.

… Le grand Chamboulement ? Oui, c'est une longue histoire.
Au tout début était Lutine...

Le monde, les continents & les saisons.
Avant d'entrer dans les détails d'ordre géopolitique des Terres Indécises, il est important de faire le point sur son aspect fonctionnel. Comme vous pouvez l'imaginer, un monde constitué de continents flottants autour d'un soleil vivant est caractérisé par des lois naturelles particulières.
Pour commencer, les saisons ne dépendent pas de la révolution des continents autour du soleil. Les continents font leur révolution, comme tout le monde, mais ils ne s'inclinent jamais, manquerait plus que ça. Du coup, la révolution n'y est pour rien. On ne peut pas tout lui mettre sur le dos non plus.
En fait, les continents s'approchent et s'éloignent du soleil suivant un rythme à peu de chose près égal dans le temps. Ils montent ou descendent dans les différentes strates célestes et c'est cette variation qui entraîne les saisons.
Il est à noter que les continents des Terres Indécises ne connaissent pas de rotation non plus. Ce sont des terres polies qui ne rotent pas. Où irait-on, si les continents se mettaient à tourner sur eux même, je vous le demande... On tomberait sûrement.

On distingue quatre strates célestes.

Les cieux torrides : Ces cieux sont au alentour du soleil Ardent. Là où est Ardent, la température est telle que toute chose se consumerait instantanément et ne laisserait sans doute pas assez de poussière pour que l'on puisse s'imaginer que quoi que ce soit viendrait de cramer... C'est très chaud quoi.
Plus on s'éloigne d'Ardent est plus la température baisse. Il faut quand même reconnaître que dans les cieux torrides, il n'est difficile de vivre. L'air peut être bouillant. C'est également dans cette sphère du ciel que se déplace Grosse Patate.

Les cieux tropicaux : L'air est chaud. On tape facile dans les 40°C en haute altitude et on descend jusqu'à 20°C. Suivant les formations nuageuses, il peut aussi faire très humide.

Les cieux tempérés : L'air y est doux. Â la frontière avec les cieux tropicaux, la température avoisine les 20°C. Au plus bas, elle chute jusqu'à – 10°C.

Les cieux de glaces : Zone céleste la plus éloignée du soleil Ardent. Il y fait si froid que seules les créatures les plus résistantes peuvent y survivre. La température semble chuter à l'infini plus on s'éloigne du soleil. Y a sûrement une limite... une sorte de zéro absolu qui s’atteint à un moment, mais personne n'est allé vérifier.
Au-delà des cieux de glaces se tient Duraille, le dieu titanesque, protecteur des Terres Indécises. Selon la croyance, il est si grand qu'il contient le monde dans ses bras. Et pour être plus précis encore, il passe tout son temps à empêcher les Terres Indécises de s'éloigner d'Ardent. Sans quoi, elles fileraient toutes dans l'infini de l'espace glacial et adieu Berthe, c'est la fin du monde !

C'est donc dans ces sphères célestes que ce meuvent les continents.
Le temps sur les Terres Indécises a été calibré par rapport à la révolution de Grosse Patate autour du soleil Ardent. En effet, quand Grosse Patate passe devant Ardent, elle cache sa lumière et donc crée la nuit. Vous ne pensiez pas que cette lune était juste là pour faire jolie ?

Un jour correspond à 22 heures. Temps nécessaire à Grosse Patate pour effectuer sa révolution.
Un mois est égal à 22 jours. Les deux derniers jours de chaque mois sont des jours de repos et le dernier de ceux-ci est consacré à l'adoration des dieux. Du moins chez les peuples civilisés.
Une année est constituée de 18 mois et 2 jours. Soit 400 jours en tout. Les deux derniers jours de l'année sont les seuls à posséder un nom.
Le premier est nommé le Prince. C'est le jour du Chamboulement ou jour des fous. Sorte de grand carnaval ou tout est permis... du moins c'est ce qu'on dit.
Le dernier est le jour du Roi. C'est un jour sacré, consacré aux prières et aux fêtes religieuses. On y sacre la victoire de la lumière sur la nuit. C'est le jour ou la nuit est la plus longue, après cela le soleil reprend ses droits. Si tout va bien.
Il est à noter que les continents tournent autour du soleil, mais très très lentement... Il leur faut un peu plus de 500 ans pour faire un tour complet. Du coup tout le monde sans fout. On appel tout de même ce phénomène une révolution... une révolution douce quoi.

Les 18 mois d'une année sont : Tendra (début du Durain et de l'Arin). Darai. Vétri. Nuisi. Bardi. Ardi. Fab (début de l'Ardentesse). Arda. Sura. Foulp (début du Vétérin). Duro. Bechta. Fadrabark. Plofo. Suro (début du Ploufon). Ozam (début du Mazin). Nuiu. Lunu... et 2 jours.

Pour ce qui est des saisons.
Là aussi, les Terres Indécises ont leurs règles bien à elles. Les saisons dépendent exclusivement des cieux dans lesquels flottent les continents.
  

Dans les cieux torrides, il fait toujours chaud... aucune variation saisonnière n’apparaît.
  

Dans les cieux tropicaux, on distingue deux saisons :
L'Arin, ou saison sèche, dure 14 mois, débute au mois de Tendra et se poursuit jusqu'à fin Plofo.
La Ploufon, ou saison humide, dure 4 mois et 2 jours, débute à Suro et se termine vers la fin de Lunu.

Dans les cieux tempérés, apparaissent quatre saisons :
Le Durain, ou saison printanière, dure 6 mois, débute au mois de Tendra et fini en Ardi.
L'Ardentesse, ou saison chaude, dure 3 mois, commences-en Fab et se termine en Sura.
Le Vétérin, ou saison automnale, dure 6 mois à partir de Foulp et jusqu'à fin Suro.
Le Mazin, ou saison froide, dure 3 mois et 2 jours d'Ozam à Lunu.

Dans les cieux de glaces, il fait toujours froid. Pas de variation saisonnière.

Un autre aspect intéressant des Terres indécises et que les heures de jour et de nuit varient en fonction de la zone céleste où se trouvent les continents. En effet, Grosse Patate masque la lumière du soleil Ardent et se faisant crée un cône d'ombre. L'ombre étend son noir manteau avec plus ou moins d'importance suivant que vous êtes prés ou éloigné de Grosse Patate.
Visualisez bien le truc... Une source de lumière, petite, mais intense. Placez devant elle un objet de forme plus ou moins patatoïde. Observer l'ombre qui se dessine de cette éclipse. Et là vous comprenez que c'est forcement un peu le bazar pour les terres qui flottent autour.

Donc, en moyenne, suivant les zones on obtient :
Dans les régions torrides encore viables, régions les plus proches du soleil et de Grosse patate, le jour dure entre 20 et 18 heures et la nuit de 2 à 4 heures.
Dans les régions tropicales, on observe de 18 à 15 heures de jour contre 4 à 7 heures de nuit.
Dans les régions tempérées, 15 à 11 heures de jour succèdent à 7 à 11 heures de nuit.
Dans les régions glaciales encore viables, on atteint les 11 à 6 heures de jour pour 11 à 16 heures de nuit.

Petits trucs à savoir :
Le monde est fractionné en 16 horizontales et 8 parallèles.
La circonférence du monde est d'environ 160.000 km, dans le sens Gira. On est plus dans le concept que dans la réalité... Souvenez-vous que les continents flottent dans le ciel et à des hauteurs variables. Alors calculer la circonférence réelle d'un tel monde relève plus de la blague que de la science... mais bon, ça permet de se faire une idée.
Il est estimé à la louche que le bord du monde se situerait à -25 650 km d'Ardent. Le bord du monde correspondant aux zones célestes glaciales inhabitables. Là bas, il fait si froid que tout s'y transforme en glaçon et l'air n'y est quasiment plus qu'un simple souvenir.

La zone de vie est située, au plus bas (c'est à dire vers le bord), aux environs de - 22 800 km et au plus haut (en direction d'Ardent) aux alentours de – 2850 km. Le point zéro de cette échelle étant le soleil Ardent.
La hauteur de la zone de vie est donc de 19 950 km, en gros. C'est dans cette zone que flottent les continents, ce qui prouve que les dieux ne sont pas des bricoleurs amateurs.

Hauteurs des zones climatiques célestes :
La zone torride débute là ou se situ le soleil Ardent (le point zéro) et se termine au alentour de – 5700 km.
La zone torride viable (du moins on l’espère) débute à - 2850 km et fini à – 5700 km.
La zone tropicale commence à - 5700 km d'Ardent et fini aux environs de – 9975 km.
La zone tempérée apparaît à - 9975 km et s'étend jusqu'à – 15 675 km.
La zone glaciale débute à la fin de la zone tempérée, c'est à dire à plus ou moins – 15 675 km d'Ardent et se poursuit vers l'infini et l'au-delà. Passé – 22 800 km, la zone n'est plus viable.
On estime que passé – 25 650 km, on sort du monde pour se retrouver nez à nez avec le dieu Duraille... C'est une façon de parler.

Grosse Patate serait à une distance approximative de 100 km du soleil. Ça circonférence devrait être, comme ça à l’œil... de 6 km, pour un diamètre moyen de 2 km. Elle fait sa révolution comme une petite folle chaque jour et sa vitesse est estimée à 28 km/h, soit environ 7 m par seconde.

Les Cieux et Ociels des Terres Indécises :
Une sorte d’effet de serre se produit autour des terres. Cette serre ou sphère céleste ou ciel est nommé en fonction du nom du pays concerné : ciel de Féeria, ciel de Lutia, ciel de Munch... etc. Ces cieux constituent la partie atmosphérique supérieure des continents.

Les cieux sous les continents sont nommés les souciels. Ils portent également le nom de leur continent respectif. Leurs températures tombent rapidement. Après tout, ils sont dans l'ombre perpétuelle.

Les masses célestes qui relient les continents sont qu'en à eux nommés des ociels. On pourrait comparer un ciel ou un souciel à une mer et un ociel à un océan... pour ceux et celles qui viendraient d'univers ou ce genre de chose existe.

Pour comprendre le fonctionnement des cieux et ociels, il faut avoir quelques notions météorologiques.

Commençons par les températures :
On a estimé les variations de température moyenne en fonction de la distance séparant les zones célestes du soleil Ardent. Il faut toutefois noter que ces variations sont assujetties aux courants aériens, aux masses nuageuses et aux continents eux même qui se gavent des rayons solaires le jour et rendent une partie de cette chaleur cumulée la nuit.

Zone céleste glaciale : Variation de température de - 5°C à – 80°C. Passé – 22 800 km, la température baisse rapidement jusqu'à l'insoutenable.
Zone céleste tempérée : De 25°C pour la partie la plus proche de la zone tropicale (vers – 10 000 km) et peut descendre à -5°C (aux alentours de – 15 000 km).
Zone céleste tropicale : Au plus proche d'Ardent (- 6000 km), la température avoisine les 40°C et se radoucit jusqu'à 25°C vers les – 10 000 km.
Zone céleste torride : La partie viable commence à 40°C (- 6000 km) et atteint les 80° à partir de – 3000 km. Au-delà, la température monte rapidement jusqu’à l'insurmontable, c'est à dire : la combustion spontanée.



Parlons maintenant des masses nuageuses :
Les nuages se forment à partir de la vapeur d'eau émanant des continents. Cette vapeur peut ensuite tracer sa route en suivant les courants aériens, se regrouper en comité de soutien ou manifester avec véhémence sa désapprobation.

On distingue 10 types de formations nuageuses, dont trois sont uniquement visibles dans les ociels.

Les Déchictus : Ils ressemblent à de grands filaments blancs entrelacés ou non. Il sont constitués de fins cristaux de glace... Attention, ça va couper chérie !
On les trouve en quantité dans les zones glaciales au alentours de – 15 000 km. Ils apparaissent également sous les continents des zones tempérées en Mazin (hiver) et peuvent remonter le long des côtes pour se transformer progressivement en Brouillus Glacius.



Les Fibrus : En forme de fibre de coton sont constitués de petits cristaux d'eau et d'eau surfondue. Ils sont présents toute l'année sous les côtes des continents tempérées, à l'abri des rayons du soleil. En Mazin (hiver), il remonte les côtes et suivant les températures, se transforme en Brouillus ou en Cotonus.

Les Cotonus : Sont constitués de gouttelettes d'eau superposées en nappes de nuages. Ils sont essentiellement créés à partir de l'évaporation des eaux continentales, mais aussi des Fibrus de Mazin (hiver). On les trouve à une altitude de 2000 à 6000 mètres du sol. Ils sont généralement annonciateurs d'orage.

Les Moutonus : Il s'agit là de gros nuages d'orage. Ils apparaissent à une altitude de 1000 à 2000 mètres du sol et peuvent se transformer en Gromulus si l’occasion se présente.





Les Brouillus : Nuages d'aspect uniforme. Ils sont créateurs d'ambiance... d'ambiance brumeuse et grisâtre certes, mais d'ambiance quand même. Ils se forment à partir du sol et peuvent monter jusqu’à 1000 mètres d'altitude. Communément, on les appelle : brouillard.
En Mazin, ils peuvent se transformer en Brouillus Glacius ou brouillard givrant.

Les Grobrouillus : Large masse de nuages sombres et arrondis en ligne ou en vague. Ce sont des Brouillus adeptes de l'ascension et du regroupement social. On les trouve à des altitudes de 2000 m.

 
Les Gromulus : Le seigneur des nuages. Sa base peut être au niveau du sol et il peut s'élever jusqu’à 15 000 m, formant ainsi un cône nuageux gigantesque et bouillonnant. Nuage d'orage par excellence et extrêmement dangereux pour les navires volants.



Les nuages des ociels :


Le Mégamulus : Ce nuage peut atteindre la superficie des plus grands continents des Terres indécises. Il est constitué d'une multitude de nuages plus ou moins entremêles et flottants au grès des vents.
En son sein vivent des créatures célestes comme les baleines volantes, les requins dirigeables, les méduses-golfières, les espadons à voiles, les pieuvres à gaz, les dauphins astraux, les seiches d'éthers, les tortues célestes, les serpents ballons... etc.
Le Mégamulus est le nuage des ociels par excellence. Constitué de fines particules d'eau en suspensions dont la température interne varie en fonction de la zone climatique ou il se trouve.
La zone centrale d'un Mégamulus est nommée le Haut-fond et les bords sont appelés les Rives. La partie basse d'un Mégamulus est toujours plus froide et peut être constituée de cristaux d'eau.
La partie haute est appelée le Refuge et la partie basse, l'Espoir.

Le Lactomulus : Sorte de Mégamulus beaucoup moins épais, dont les nuages internes semblent se séparer et se retrouver avec paresse. Le Lactomulus se trouve essentiellement entre deux continents pas trop éloignés l'un de l'autre. Une sorte de Mégamulus tranquille, en vacance ou en retraite.
On trouve également toutes sortes de créatures vivantes dans ses nuages.

Le Cassosmulus : Le cauchemar des marins. Il s'agit d'une formation nuageuse excessivement dangereuse à côtoyer et mortelle à traverser. Une partie d'un Lactomulus ou d'un Mégamulus peut tout à coup péter un plomb et s énerver au point d'en devenir typhon.
Les courants s'engouffrent et s’entremêlent et crée une aspiration vers le cœur du Cassosmulus. Tout ce qui passe à l'intérieur fini haché menu. Et dans le cas ou cela ne suffirait pas, les éclairs à l'intérieur du typhon finiront les rescapés.
La taille d'un Cassosmulus est très variable, de quelques centaines de mètres à plusieurs dizaines de kilomètres.



Les courants marins et routes maritimes :
Entendons-nous bien. On parle de courants aériens... par marin et maritime, il faut comprendre : par bateau.
Les zones célestes ou atmosphères sont parcourues par des courants aériens. C'est à dire des tubes d'air animé de vitesse plus élevée que celle de leur environnement. Quand on passe d'une zone atmosphérique à une autre, la vitesse de déplacement de l'air ne se modifie pas forcément de manière régulière et insensible. Il apparaît alors des « couloirs » qui diffèrent brutalement de leur voisinage par leur vitesse et même leur mode d'écoulement.

Certains de ces couloirs peuvent être fluides, c'est à dire d'une vitesse et d'une direction constante. D'autres peuvent être turbulents, de vitesse variable et de direction chaotique. Les marins cherchent bien évidemment les couloirs aériens fluides et fuient comme la peste les turbulents... un peu comme les professeurs avec leurs élèves.
Les couloirs peuvent être montants ou descendants, parfois même jusqu’à la verticale. Ceux-là peuvent être mortels... gare à vous.
Depuis bien longtemps, de nombreux couloirs ont été découverts et les plus empruntés sont classifiés en routes maritimes.

À l'heure actuelle, on connaît 6 grandes routes maritimes :

La route des épices : Entre Lutia et Sarara. Elle traverse le ciel des Tumultes.
La route de la soie : Entre Sarara et les Mille Royaumes. Traverse le ociel des Martyrs jusqu'au ciel d’Émile.
La route des Martyrs : Tentative de route commerciale entre Sarara et la partie ouest de Termer. Traverse l'ociel des Martyrs. Cette voie maritime n'a malheureusement conduit que jusqu'au ciel des Harpies.
La route d'Ifniir : Entre Les Mille Royaumes et les Contrées Sauvages. Travers l'ociel d'Ifniir. Voix sans grand avenir, les Contrées Sauvages sont trop dangereuses pour y installer une colonie viable. Du moins pour le moment.
La route des glaces : De Féeria à Glaçon. Traverse l'ociel du Nor.
La route du café : De Féeria à Topiaca. Traverse l'ociel Périlleux. Il s'agit de la voix qui conduit au Nouveau Monde.

Il existe évidement d'autres voix, certaines gardés secrètes par les compagnies marchandes et les gouvernements, d'autres trop périlleuses ou inintéressantes pour rester dans les mémoires.



Roses des vents & Directions spatiales :
Il existe deux directions spatiales faciles à retenir, l'Ard et le Dura. C'est-à-dire le haut et le bas. Le haut correspond au soleil Ardent et le bas à son opposé, c'est-à-dire au dieu Duraille qui retient le monde. Ça, C'est simple. Maintenant, ne perdons pas le nord...

Les Terres Indécises et la lune effectuent une révolution autour du soleil, dans le même sens, mais pas à la même vitesse. Ce sens est appelé giratoire ou Gira et son opposé, le sens contraire ou Noc (bin oui, vous vous attendiez à quoi?).
Il se trouve que part un curieux hasard, encore, la force de révolution des Terres Indécises crée une sorte d'attraction magnétique constante, bien que faible. Ce magnétisme peut être perçu par des aimants, ce qui est bien pratique dans l'ensemble. Il y a sûrement une histoire de frottement entre l'éther de l’atmosphère des continents et celui des ociels, ou un truc magique voulu par les dieux. Allez savoir, en tout cas ça marche.
Ce magnétisme permet d'indiquer le Gira à coup sûr. Pour ceux et celles qui viendraient d'une autre galaxie très très lointaine, chez vous on appelle ça le nord. Par convention, à la droite du Gira ce trouve le Parla et à son opposé, le Laba.

On récapitule : Le haut c'est le Ard. Le bas c'est le Dura. Le sens giratoire c'est le Gira. Le sens contraire c'est le Noc. À la droite du Gira se trouve-le Parla et à sa gauche le Laba

La lune Grosse Patate apparaît en Noc au moment du crépuscule et disparaît en Gira à l'aurore.
Le soleil Ardent étant toujours en Ard, quelle que soit l'heure du jour, il n'y a pas de variation de lumière ou de température. Hormis en s'aidant des nuages, des saisons ou de Grosse Patate.














À Priori, on devrait avoir fait le tour du fonctionnement global des Terres Indécises. Il reste encore des subtilités à découvrir, c'est évident, mais les nouvelles générations de scientifiques s'en chargeront très bien.

Passons maintenant aux aspects géographiques, historiques, sociétaux et géopolitiques des Terres Indécises. 



PDF du Monde Indécis
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